Voici l'histoire de 300 chiens vivant dans un refuge à Bucuresti, en Roumanie. Un refuge dedie au sauvetage, à la réhabilitation et au placement des chiens.
Douloureux héritage d'un régime totalitaire, accéntué par le non-respect de droits des animaux en Roumanie, le refuge "Laila" dédié aux sauvetage des chiens, a été fondé par Mme Vali Gheorghe en 2000, qui s'est insurgée contre le sort réservé aux chiens errants, que les authorités ont decidé d'exterminer depuis quelques années. Ces chiens ont été, la plus part de temps, tués sauvagement, avec une très grande cruauté. C'est oublier que ces chiens furent, un jour, les fidèles animaux de compagnie des nombreuses famillies roumaines. En effet, sous Ceausescu, de nombreuses ville, maisons et jardins ont été rasés afin de batir des batiments, où les famillies furent relogées dans de petits espaces. Leurs chiens furent ainsi abandonnés dans les rues où ils se sont reproduits sans fin, car un controle de naissance ne fus plus possible, ni souhaité. Par conséquent il y a eu une augmentation croissante du nombre des chiens dans les rues.
Le refuge "Laila" a été batir en 200O à Bucarest, en réponse à la decision des autorités roumaines des tuer sauvagement tous les chiens qui peuplaient la capitale . A l'époque, il y a eu énormément d'abus, des massacres en masse des chiens errants par le poison, des euthanasies atroces, barbares, inimaginable pour un etre humain. Je suis rentrée plusieurs fois dans ces batiments de la fourrière et j'ai sauvé, en extremis, de chiens.
Pendant presque trois ans, j'ai accompagné Vali, dans toutes les taches requises par la gérance d'un refuge: trouver et preparer la nourriture, netoyer les boxes, transporter les animaux chez le veto, preparer le refuge pour l'hiver avec du foin, du carton (les hivers à Bucarest sont très rudes, avec beaucoup de neige et des temperatures très basses, pouvant descendre jusqu'à -25 degrés), réparer les niches, les boxes, le toit et, surtout, traiter medicalement les chiens, car aucun veto ne voulait nous aider. J'ai appris à faire des injections, des perfusions, des traitements lourds, j'ai cousu des plaies. Fin 2003, me voila en France, avec mon boulot. La séparation a été très dure et difficile, mais j'ai continué à aider le refuge, en envoyant des centaines des lettres pour trouver des fonds. Deux fois par an, j'avais la joie des retrouvailles avec mes chiens.
Malheuresement, fin 2007, Vali décède, suite à une maladie galopante et le refuge est pris en charge par Olimpia. Depuis, nous nous battons, toutes les deux, à continuer le meme combat que j'avais commoncé avec Vali. Le plus grand problème est que le nouveau propriétaire cherche à évacuer les chiens et il nous a donné terme jusqu'à fin mars pour partir avec les chiens.
Dans l'actuel refuge, la situation n'est pas la meilleure. Le refuge est détérioré, les boxes sont fragilisées, le pavage en béton est tapissé de trous, le toit est par endroit très abimé et la canalisation est très encombrée. Il fait très froid (les temperatures sont baissées jusqu'à -15) et seul le foin peut garder un petit peu de chaleur. Il faut briser la glace chaque matin pour pouvoir donner à boire aux chiens.
Cet été, une personne avec un grand coeur et très sensible à la souffrance des chiens abandonnés, nous a mis à la disposition des chiens une ferme, en dehors de la ville, avec électricité, rue d'acces et eau de source. Par contrat, la ferme et le terrain ne poiurrons pas etre destinés à autre activité que le refuge, comme prévu initialement. Ce refuge restera, de point vue légal, pour toujours, refuge pour les animaux abandonnés, maltraités.
Pour pouvoir finir la construction nous avons besoin de votre soutien, à ceux qui comprennent notre effort, notre détermination de sauvez l'ami le plus cher de l'homme: le chien. Ces chiens qui ont traversé des périodes très difficiles, ces chiens qui ont été maltraités, abandonnés, mais qui sont toujours capable de donner tant d'amour, de reconnaissance. Je tiens à mentionner que ces chiens sont tous stérilisés.
Pour toutes ces raisons, avec tout mon coeur pour ces pauvres ames, je vous prie de nous aider.
Je vous remercie de tout coeur,
Oana Ungureanu